Actualisation / Capitalisation :
comptabilité de gestion
dimanche 2 août 2020
Actualisation et capitalisation
Actualisation / Capitalisation :
Créer et lancer un espace de co-working
Créer et lancer un espace de co-working
Vous envisagez de créer un espace de co-working ? Ce dossier vous fournit toutes les informations importantes à connaître dans le cadre du lancement de votre activité de co-working.
L’activité de co-working et les services fournis
Un espace de co-working peut proposer plusieurs services à ses clients :
- la mise à disposition d’un lieu de travail, qui correspond au service de base de cette activité,
- la mise à disposition d’outils de télécommunication et d’outils bureautiques. Il s’agit de la mise à disposition d’un casier, de l’accès à internet, d’une ligne téléphonique, d’un photocopieur…
- la participation à des animations et des évènements, comme des conférences ou des ateliers,
- la vente de nourriture et de boissons,
- la domiciliation d’entreprise.
Suivant les services fournis, des règles spécifiques autres que celles applicables à l’activité de co-working devront être respectées. C’est notamment le cas lorsque l’entreprise propose un service de domiciliation ou lorsqu’elle vend de la nourriture et des boissons.
Les règles applicables à l’activité de co-working
Voici les grands principes applicables en matière de co-working :
- Un contrat écrit doit être conclu entre l’entreprise et chaque client.
- La loi n’impose aucune durée minimum et maximum pour le contrat, contrairement aux baux commerciaux par exemple.
- Un état des lieux ne doit pas obligatoirement être effectué, que ce soit lors de l’entrée ou à la sortie.
- Les charges sont comprises dans la redevance de co-working, sauf exception prévue contractuellement.
- Si l’entreprise de co-working n’est pas propriétaire des locaux, il est préférable d’obtenir l’accord préalable du propriétaire. Par contre, lorsque le bail signé par l’entreprise de co-working est un bail tous commerces, elle peut valablement exercer son activité sans autorisation préalable.
- Enfin, lorsque l’entreprise propose également de la domiciliation, un agrément préfectoral est obligatoire.
Proposer un service de domiciliation dans votre espace de co-working
Si vous envisagez de créer un espace de co-working et de proposer également un service de domiciliation d’entreprise, il faut obligatoirement obtenir un agrément préfectoral.
Un contrat de domiciliation doit être rédigé par écrit. Il est conclu pour une durée d’au moins trois mois renouvelable par tacite reconduction, sauf préavis de résiliation.
L’entreprise qui propose des services de domiciliation doit mettre à la disposition de ses clients des locaux comprenant une pièce :
- rendant possible la réunion des organes de direction et de gestion,
- permettant l’installation des services nécessaires à la conservation et à la tenue des registres et documents exigés par la loi,
- et assurant la confidentialité nécessaire.
Par ailleurs, le prestataire doit détenir, pour chaque client, l’adresse du domicile du représentant légal et ses coordonnées téléphoniques.
L’entreprise proposant de la domiciliation doit fournir chaque trimestre, au centre des impôts et à l’Urssaf compétents, une liste des personnes qui se sont domiciliées dans ses locaux au cours de cette période ou qui ont mis fin à leur domiciliation ainsi que chaque année, avant le 15 janvier, une liste des personnes domiciliées au 1er janvier.
La redevance de co-working
En contrepartie des services fournis, l’entreprise facture à chaque client de l’espace une redevance de co-working. Les modalités encadrant la redevance sont librement fixées :
- le prix est convenu librement entre les parties,
- le tarif peut correspondre à une mise à disposition horaire, journalière, mensuelle, trimestrielle…
La rédaction du contrat de co-working
Comme nous l’avons précisé un peu plus haut, l’entreprise doit conclure un contrat de co-working avec chaque client. Le contrat doit prévoir la mise à disposition des espaces et tous les services additionnels proposés par l’entreprise. Il s’agit d’un contrat de prestations de service adapté à l’activité de co-working.
Ce contrat doit contenir les informations suivantes :
- l’identité des parties,
- l’objet du contrat : la mise à disposition d’espace,
- l’ensemble des prestations fournies,
- le montant de la redevance et les modalités de règlement,
- le cas échéant, le dépôt de garantie,
- le cas échéant, les frais fixes d’installation,
- le cas échéant, les charges incombant au co-workeur,
- les règles à respecter en matière d’accueil de tiers,
- la durée du contrat,
- les obligations des parties,
- les modalités de résiliation du contrat,
- la juridiction compétente en cas de litige.
Egalement, lorsque vous avez rédigé une charte pour encadrer les relations de l’espace de co-working, il convient de l’annexer au contrat et de la faire signer par le client. Il est plus prudent de rédiger votre modèle de contrat de co-working avec l’assistance d’un avocat.
Le choix du statut juridique pour l’entreprise de co-working
Lorsque votre projet consiste à créer une entreprise de co-working, il est nécessaire de choisir un statut juridique et d’immatriculer votre entreprise.
Plusieurs options sont possibles :
- créer une entreprise individuelle, en optant éventuellement pour l’EIRL,
- créer une société unipersonnelle : une EURL ou une SASU,
- ou créer une société pluripersonnelle si vous êtes plusieurs associés : une SARL, une SAS, une SA…
Le coin des entrepreneurs vous recommande la lecture de ces guides pour vous aider à choisir votre statut juridique :
- Le choix du statut juridique de l’entreprise
- Le guide de la SARL et de l’EURL
- Le guide de la SAS et de la SASU
- Le guide de l’entreprise individuelle
Les règles fiscales et comptables applicables à l’activité de co-working
Au niveau de la comptabilité, il n’y a pas de règles spécifiques par rapport à cette activité. Les redevances perçues par l’entreprise constituent des produits d’exploitation.
Lorsque l’activité de co-working est lancée parallèlement à une autre activité, il est préférable de mettre en place une comptabilité par pôle d’activité, afin de pouvoir dissocier comptablement les deux activités. La rentabilité de l’activité de co-working sera ainsi bien visible depuis la comptabilité.
Au niveau de la fiscalité, cette activité relève des bénéfices industriels et commerciaux. L’entreprise est assujettie à la TVA et facture ses clients au taux normal.
La domiciliation d’entreprise : définition et possibilités
La domiciliation d’entreprise : définition et possibilités
La domiciliation d’une entreprise correspond à son adresse administrative, elle doit être déclarée lors de la création. En matière de domiciliation, plusieurs solutions sont possibles : dans un local professionnel acheté ou pris en location, dans une société de domiciliation ou au domicile du dirigeant de l’entreprise.
Ce dossier vous explique tout à propos de la domiciliation d’une entreprise :
- La domiciliation d’entreprise : définition
- Domiciliation de l’entreprise dans un local professionnel
- Domiciliation de l’entreprise dans un centre de domiciliation
- Domiciliation de l’entreprise chez son dirigeant
La domiciliation d’entreprise : définition
Les personnes physiques ou morales qui demandant leur immatriculation au registre du commerce et des sociétés, ou au répertoire des métiers, doivent déclarer l’adresse de leur entreprise et en justifier la jouissance.
La domiciliation correspond à l’adresse administrative de l’entreprise, elle doit être déclarée lors de la création. Sans cette adresse, l’immatriculation de l’entreprise sera refusée. La jouissance du local figurant à l’adresse renseignée pour domicilier l’entreprise doit être justifiable.
Une entreprise dispose de plusieurs solutions au niveau de sa domiciliation. Celle-ci peut se faire dans un local acheté ou pris à bail, dans un centre de domiciliation, en pépinière d’entreprise ou au domicile du dirigeant.
Domiciliation de l’entreprise dans un local professionnel
La solution la plus répandue consiste à domicilier l’entreprise dans le local professionnel qui lui servira de lieu d’exercice de son activité. Ce local peut être acheté par l’entreprise ou, plus généralement, pris en location (bail commercial, bail professionnel, contrat de location de bureaux…).
Une entreprise peut également être domiciliée dans les locaux d’une autre entreprise. Toutefois, si l’entreprise domiciliataire n’est pas propriétaire dans son local, elle doit obtenir préalablement l’accord du bailleur.
Domiciliation de l’entreprise dans un centre de domiciliation
Pour domicilier une entreprise, il est également possible de passer par une société de domiciliation. Ces prestataires permettent à des entreprises de se domicilier et de profiter de plusieurs autres services tels que la location de bureaux, la location de salles de réunion, des espaces de coworking…
Lorsque le chef d’entreprise opte pour cette solution, il signe un contrat de domiciliation avec la société choisie. Ce contrat servira de justificatif lors de la demande d’immatriculation de l’entreprise.
Un contrat de domiciliation est signé pour une durée minimale de 3 mois. Les tarifs des sociétés de domiciliation dépendent de plusieurs paramètres (statut de l’entreprise, lieu d’implantation…).
Domiciliation de l’entreprise chez son dirigeant
Enfin, une entreprise peut être domiciliée chez son dirigeant. Cette solution est particulièrement répandue auprès des consultants, des conseillers et des prestataires de services qui exercent seuls leur activité, à distance ou directement chez leurs clients.
Toutefois, la domiciliation d’une entreprise chez son dirigeant est encadrée par la loi. De plus, l’autorisation de domicilier une entreprise à son adresse personnelle ne permet pas pour autant d’y exercer également son activité.
Lorsque l’entreprise est une entreprise individuelle, elle peut être domiciliée chez le chef d’entreprise.
Lorsque l’entreprise est une société, elle peut être domiciliée uniquement chez son représentant légal. Il est impossible de domicilier une société chez l’un de ses associés qui n’est pas dirigeant.
En principe, la domiciliation d’une société au domicile de son représentant légal est possible sans limitation de durée. Si une disposition légale ou conventionnelle s’y oppose, la domiciliation est tout de même possible mais pour une durée limitée à 5 ans. Quoiqu’il en soit, le dirigeant doit rédiger une attestation.
La valeur actuelle nette (VAN)
La valeur actuelle nette (VAN) : définition, calcul et utilité
La valeur actuelle nette, VAN en abrégé, est un indicateur financier qui peut être utilisé pour apprécier la rentabilité d’un investissement. La valeur actuelle nette est également utilisée avec les titres financiers, afin de mesurer la différence entre leur valeur actuelle du titre et leur valeur de marché.
Ce dossier vous propose un point complet sur la valeur actuelle nette (VAN) : Qu’est-ce la valeur actuelle nette ? Comment la calculer et l’interpréter ? Quelle est son utilité ?
Pour un titre financier, la valeur actuelle nette représente la différence entre la valeur actuelle de ce titre et sa valeur de marché.
Pour un investissement, la valeur actuelle nette désigne un flux de trésorerie actualisé qui représente l’enrichissement supplémentaire d’un investissement en comparaison avec ce qui avait été exigé comme étant le minimum à réaliser pour les investisseurs.
Calcul de la valeur actuelle nette (VAN)
La valeur actuelle nette d’un investissement est calculée à la date de réalisation de l’investissement. La formule de calcul contient de nombreux éléments déterminés à partir de la comptabilité de l’entreprise.
La formule de calcul de la valeur actuelle nette
La valeur actuelle nette est obtenue avec la formule de calcul suivante :
VAN = – C + R année 1 * (1 + i)-1 + R année 2 * (1 + i)-2 + … + R année n * (1 + i)-n + V *(1 + i)-n
Avec :
- C = Capital investi,
- i = taux d’actualisation,
- R = Recettes nettes d’exploitation prévues
- V = Valeur résiduelle de l’investissement
Le capital investi
Le capital investi comprend le montant du prix d’acquisition de l’investissement, certains frais initiaux liés à l’investissement (frais de recherche et développement, frais de publicité…), et l’accroissement du besoin en fonds de roulement qui accompagne la réalisation de l’investissement. La revente de matériels déclassés suite à l’investissement peut être déduite de ce montant.
Le taux d’actualisation
Le taux d’actualisation correspond au taux de rentabilité souhaité par l’entreprise. Il correspond au coût du capital finançant le projet et s’exprime en pourcentage.
Les recettes nettes d’exploitation prévues
Les recettes nettes d’exploitation prévues correspondent à la capacité d’autofinancement d’exploitation (CAF d’exploitation). Elles sont calculées de la manière suivante :
La valeur résiduelle de l’investissement
La valeur résiduelle de l’investissement correspond à la recette additionnelle qui s’ajoute à la recette d’exploitation de la dernière année du projet. Elle est égale à la somme des éléments suivants :
- la valeur vénale de l’investissement en fin de projet,
- le besoin en fonds de roulement d’exploitation récupéré en fin de projet.
Interprétation de valeur actuelle nette (VAN) calculée
L’investissement est rentable lorsque la valeur actualisée des recettes prévues est supérieure au montant des capitaux investis, donc lorsque la valeur actuelle nette est positive.
Si la valeur actuelle nette est négative, cela signifie que l’investissement ou le projet n’est pas suffisamment rentable.
Utilité de la valeur actuelle nette (VAN)
La valeur actuelle nette permet d’étudier la rentabilité d’un investissement, est-ce que les attentes de rendement fixées par les investisseurs pourront être satisfaites ? Il s’agit d’un indicateur qui a son importance sur la prise de décision concernant le lancement d’un projet ou d’un investissement, la création de valeur anticipée est-elle suffisante ?
De plus, la valeur actuelle nette permet également de faire un choix entre plusieurs projets : le projet qui permet de créer le plus de valeur sera retenu.
L’inconvénient majeur de la valeur actuelle nette est qu’il s’agit d’un indicateur dont le calcul des informations difficilement prévisibles, notamment en ce qui concerne les prévisions des recettes nettes d’exploitation et la fixation du taux d’actualisation.
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Le tableau de bord : outil de pilotage pour l’entreprise
Le tableau de bord : outil de pilotage pour l’entreprise
Le tableau de bord est un outil de pilotage d’une entreprise constitué de plusieurs indicateurs de performance et qui a pour principales vocations d’anticiper les évolutions prévisibles et d’inciter le chef d’entreprise à prendre des décisions.
Nous verrons dans cet article les différents tableaux de bord existants, leurs objectifs et ce qu’il faut savoir pour les concevoir.
Définition et caractéristiques du tableau de bord
Comme nous l’avons vu en introduction, le tableau de bord est un outil de pilotage, présentant synthétiquement les activités et les résultats de l’entreprise par processus, sous forme d’indicateurs qui permettant de contrôle la réalisation des objectifs fixées et de prendre des décisions nécessaires, selon une périodicité appropriée et dans un délai limité.
Un bon tableau de bord doit :
- Permettre aux décideurs d’identifier les écarts le plus rapidement possible et d’effectuer des actions correctives ;
- Etre un outil de communication en interne ;
- Etre également un outil de motivation au sein de l’entreprise, en mettant en lumière les objectifs de l’entreprise et sa stratégie ;
- Favoriser l’apprentissage continu en recherchant constamment à améliorer la performance de l’entreprise.
Les types différents tableaux de bord
Il est possible de distinguer 3 types de tableau de bord :
- Le tableau de bord stratégique, également appelé balanced scorecard, qui est axé, comme son nom l’indique, sur la stratégie de l’entreprise. C’est donc un outil de pilotage à long terme ;
- Le tableau de bord budgétaire, qui consiste à comparer les prévisions budgétaires et les chiffres réels. Ce tableau de bord est un outil de pilotage à moyen terme ;
- Le tableau de bord opérationnel, qui permet de suivre l’avancement des plans d’actions mis en place par le chef ou la direction de l’entreprise, c’est donc un outil de pilotage à court terme.
Le tableau de bord stratégique
Le tableau de bord stratégique a pour objectif de traduire le ou les projets du chef d’entreprise en un ensemble cohérent d’indicateurs de performance et de pilotage.
Il doit permettre de mettre en évidence les paramètres indispensables que l’entreprise doit maîtriser pour qu’elle puisse prendre les décisions nécessaires à l’atteinte de ses objectifs sur le long terme. Ces paramètres sont appelés « facteurs clés de succès ».
Le tableau de bord budgétaire
Le tableau de bord budgétaire permet au chef d’entreprise de mettre en évidence les écarts entre prévisions et réalité, d’en comprendre les raisons et de pouvoir prendre ainsi les décisions adéquates nécessaires.
Le tableau de bord opérationnel
Le tableau de bord opérationnel permet au chef d’entreprise, et surtout aux responsables opérationnels, de suivre les plans d’actions mis en œuvre pour atteindre les objectifs de l’entreprise, et également de prendre les mesures correctives nécessaires (comme pour les 2 autres tableaux de bord).
Conclusion
Même si ces 3 tableaux de bord ne sont pas conçus pour le même niveau (stratégie, budget et plan d’action), ils ont tous pour objectif de suivre la réalisation des objectifs et de prendre des décisions adaptées.
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La comptabilité analytique
La comptabilité analytique
La comptabilité analytique consiste à reprendre les données de la comptabilité générale et le retravailler pour identifier et valoriser les éléments constitutifs du résultat de l’entreprise.
C’est un outil de pilotage intéressant surtout utilisé dans les moyennes et les grandes entreprises.
Définition de la comptabilité analytique
La comptabilité analytique est un mode de traitement de données issues de la comptabilité générale qui permet d’identifier les éléments qui concourent à la formation du résultat de l’entreprise, et de les valoriser.
Chaque produit (au sens comptable) généré par l’entreprise sera rapproché des coûts qui ont permis de le constituer.
L’intérêt de la comptabilité analytique
La mise en place d’une comptabilité analytique permet à l’entreprise d’avoir une meilleure connaissance des dépenses qu’elle engage et de produire de l’information pertinente : résultat par produit, résultat par atelier…
La comptabilité analytique constitue un outil important pour le pilotage de l’entreprise car elle est une source d’informations qui doit permettre de prendre les bonnes décisions pour améliorer la performance.
Les méthodes de comptabilité analytique
L’entreprise qui souhaite mettre en place une comptabilité analytique a le choix entre plusieurs méthodes, dont les principales sont les suivants : La méthode des coûts complets, des coûts variables, des coûts directs, des coûts standards,et ABC.
La méthode des coûts complets
La méthode des coûts complets permet à l’entreprise d’expliquer le résultat généré sur l’exercice en effectuant un rapprochement entre les produits qu’elle vend et leur coût de revient.
Les coûts complets s’utilisent en découpant l’entreprise en plusieurs centres de travail, entre lesquels il faut répartir les coûts engagés par l’entreprise.
Cette méthode permet de suivre la formation du coût de revient par centre de travail et constitue une bonne base d’information pour fixer le prix de vente d’un nouveau produit (car il sera possible d’estimer son coût de revient avec les informations dont dispose l’entreprise).
La méthode des coûts variables
Les coûts variables consistent à ne prendre en compte que les dépenses directement liées à l’activité de l’entreprise : Elles diminuent si l’activité baisse et augmente si l’activité se développe.
L’utilisation de cette méthode, relativement simple, permet de déterminer le seuil de rentabilité de l’entreprise (ou point mort, c’est-à-dire le niveau d’activité à partir duquel l’entreprise gagne de l’argent) mais ne prend pas en compte tous les coûts supportés par l’entreprise
La méthode des coûts directs (direct costing)
L’utilisation du direct costing permet de résoudre l’inconvénient de la méthode des coûts variables.
Cette fois-ci, il s’agira de prendre en compte les coûts variables (comme ci-dessus) et les coûts fixes (ou charges de structure) qui sont indépendants de l’activité de l’entreprise. Le seuil de rentabilité de l’entreprise est ainsi fixé beaucoup plus précisément.
La méthode des coûts standards
Avec la méthode des coûts standards, l’entreprise détermine à l’avance les coûts qu’elle supportera et les compare ensuite aux charges réellement engagées. Les écarts résultant de ces comparaisons seront ensuite analysés.
Cette méthode permet à l’entreprise de connaitre ses marges, d’établir des prévisions et des budgets, mais il est très difficile de déterminer le niveau d’activité à retenir.
La méthode ABC
De nouvelles techniques de comptabilité analytiques plus récentes ont été mises en place, c’est le cas de la méthode ABC.
Cette technique consiste à découper l’entreprise en activités et d’analyser l’entreprise de manière transversale (contrairement à l’analyse verticale et au découpage par fonctions). Une activité consiste à réaliser un ensemble de tâches pour contribuer à la valeur d’un produit ou service.
Une fois que les activités sont définies, il faudra répartir les dépenses de l’entreprise entre elles grâce à des indicateurs pertinents.
La méthode ABC permet de répartir efficacement les dépenses entre les différentes activités de l’entreprise et d’obtenir une information pertinente, mais est toutefois difficile à mettre en place.
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L’organisation comptable de l’entreprise
L’organisation comptable de l’entreprise
La comptabilité est une tâche très importante pour toutes les entreprises. Celles-ci pourront s’organiser de différentes manières pour gérer leur comptabilité : tenir l’intégralité de la comptabilité en interne, déléguer certaines tâches à un expert-comptable ou encore lui confier l’intégralité de ce travail.
Nous vous présentons dans cette publication les différentes solutions qui s’offrent à l’entrepreneur pour gérer sa comptabilité.
Gérer la comptabilité en interne
La gestion de la comptabilité en interne implique qu’un comptable ou qu’un service dédié réalise l’ensemble des travaux comptables nécessaires à l’entreprise (tenue, révision, établissement des comptes et des déclarations, comptabilité analytique…).
L’organisation de la comptabilité en interne prend souvent l’une des deux formes suivantes :
- L’intégralité de la comptabilité de l’entreprise est effectuée au siège et les éventuels établissements lui remontent les pièces comptables. La dématérialisation est très utile pour ce type de fonctionnement ;
- Une partie du processus est géré dans les différents établissements de l’entreprise et l’information est ensuite centralisée au siège qui se charge des opérations plus délicates (révision, établissement des comptes…).
La gestion de la totalité de la comptabilité en interne s’effectue essentiellement dans les grandes entreprises, qui disposent d’une équipe suffisamment compétente pour gérer l’intégralité du processus.
Ce mode d’organisation permet au chef d’entreprise de concentrer l’information comptable dans l’entreprise et d’avoir immédiatement accès aux informations liées. De plus, il sera entouré d’interlocuteurs spécialisés dans leur métier (contrôleur de gestion, responsable comptable…).
Toutefois, le chef d’entreprise doit gérer un service supplémentaire dans l’entreprise avec des employés qui occupent des fonctions sensibles (pouvoirs sur les comptes bancaires professionnels, connaissance d’informations confidentielles…). De plus, le personnel doit être suffisamment compétent pour que l’entreprise soit constamment à jour de ses obligations légales et réglementaires, et qu’elle produise une information comptable et financière de qualité.
Externaliser une partie de la comptabilité
Beaucoup d’entreprises de petite taille et de taille moyenne externalise une partie de leur comptabilité auprès d’un expert-comptable.
On rappelle qu’en France, les experts comptables bénéficient d’un monopole d’exercice en matière de tenue et de révision comptable, et d’établissement des comptes annuels. A lire également sur le coin des entrepreneurs : Le rôle de l’expert comptable
Ainsi, le personnel de l’entreprise assure la tenue courante de la comptabilité (comptabilité fournisseurs, clients, trésorerie) et l’expert-comptable intervient sur les opérations techniques : établissement des déclarations fiscales, production de tableaux de bord, révision de la comptabilité et établissement des comptes annuels.
Le recours à un professionnel permet au chef d’entreprise de bénéficier du savoir-faire de ce dernier, de ses conseils, et d’avoir un partenaire qui maîtrise les obligations légales et réglementaires que l’entreprise doit respecter.
Externaliser la comptabilité en totalité
Les entreprises ont enfin la possibilité d’externaliser l’intégralité de leur comptabilité auprès d’un expert-comptable.
Tout le processus comptable est traité à l’extérieur de l’entreprise par un professionnel qui sera notamment chargé de la saisie comptable, de la révision et de l’établissement des comptes annuels.
Pour l’entreprise, cette solution est coûteuse car des honoraires devront être payés en contrepartie, avec un taux horaire supérieur à celui d’un salarié. Ensuite, l’accès à l’information est plus compliqué et peut être problématique pour le chef d’entreprise : par exemple, il faut contacter l’expert-comptable dès qu’un client demande un extrait de compte ou dès qu’on souhaite savoir combien on doit à tel ou tel fournisseur…
En contrepartie, le chef d’entreprise bénéficiera des mêmes avantages que ceux exposés ci-dessus : conseils, respect des obligations… et n’aura plus à se soucier de cette tâche, ce qui lui permettra de se concentrer sur son activité.
L’externalisation complète de la comptabilité est surtout utilisée par les TPE et les entrepreneurs individuels.
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